Félix Thiollier historien du Forez
L'histoire du Domaine de la Loge

Mais qui est donc Félix ?

Félix Thiollier historien du Forez
Félix Thiollier

Partant de Juliette dans l’arbre généalogique, Félix Thiollier est son arrière-arrière grand- père (du moins l’un des 8 😊 ). Né en 1842 à Saint-Étienne et mort en 1914 à l’âge de 72 ans, il était un industriel stéphanois, rubanier de son état. Grand érudit, passionné d’histoire et d’archéologie, il est membre de la Société savante de la Diana, et établit ce qu’on appellerait aujourd’hui un Inventaire du Patrimoine du Forez (Le Forez Monumental et Pittoresque). Collectionneur, ami des artistes et éditeur-auteur de nombreuses publications artistiques et historiques, il abandonne, à l’âge de 31 ans, son métier de rubanier et laisse la gérance de son affaire à son associé pour se consacrer à la photographie, art tout juste naissant. Il est reconnu pour son rôle pionnier dans le domaine de la photographie artistique. Passionné par la nature et l’architecture, il a su capturer la beauté des paysages et des monuments de sa région, notamment les monts du Forez et les sites industriels de la Loire.

Si Félix a commencé sa carrière en tant qu’ingénieur, sa passion pour la photographie l’a rapidement conduit à se consacrer pleinement à cet art. Il a été membre de la Société française de photographie et a participé à de nombreuses expositions, où ses œuvres ont été saluées pour leur sensibilité et leur composition soignée.

Son travail se distingue par une approche innovante, utilisant des techniques de tirage qui lui permettent d’obtenir des images d’une grande profondeur et d’une richesse de détails. En plus de son activité de photographe, Félix Thiollier a également contribué à la diffusion de la photographie en tant qu’art, en écrivant des articles et en partageant ses connaissances avec d’autres passionnés.

Félix Thiollier est décédé en 1914, mais son héritage perdure à travers ses œuvres, qui continuent d’inspirer les photographes contemporains et de témoigner de l’évolution de la photographie au tout début du XXe siècle. Il a fait l’objet d’une exposition au musée d’Orsay en 2014.

Le Domaine de La Loge lui doit son existence (d’où le nom du gîte, en hommage), puisque c’est lui qui achète cette ferme en 1878, avec d’autres propriétés foréziennes. On peut supposer que ces « investissements locatifs» ont contribué à lui permettre de s’adonner sans contrainte à sa passion photographique. La lecture des anciens baux de fermage détaille de façon savoureuse le nombre de lapins, de sacs de blés et autres denrées qui constituaient le fermage. Les derniers fermiers habitant sur place sont partis en 1964. Il s’agissait des Nelly, et Juliette a eu le privilège de rencontrer un vieux monsieur ayant le souvenir des délicieux pâtés aux pommes que Madame Nelly cuisait dans le four à pain.

La propriété passée ensuite Noël (l’arrière grand-père pour Juliette), puis à Philippe (son grand-père), avant d’être louée pendant 25 ans sous forme de bail emphytéotique à un entrepreneur de Saint-Etienne. Juliette la récupère en 1999. Mais c’est une autre histoire. (la suite au prochain numéro)

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Juliette Thiollier

Gérante de la SARL Domaine de la Loge
Hébergement touristique, gîte rural , chambres d'hôtes à Montverdun (42)

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2 commentaires

  1. […] Mancile était mon arrière-arrière grand-mère, la femme de Félix (voir l‘article). […]

    1. Intéressant !

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